samedi 22 août 2020

Covid et secteurs zombies

   On définit une entreprise comme « zombie » quand elle continue d’exister, fait semblant d’assurer sa fonction alors que tous le monde qu’elle est plus ou moins en état de mort cérébral et n’a plus aucun avenir. Cependant, dans notre beau pays, des aides et subventions au niveau local ou national, la maintiennent dans un état théorique d’activité mois après mois, parfois sur plusieurs années. Chacun sait l’issue finale, mais fait semblant de faire comme si rien de négatif ne pouvait arriver ; et puis on attend.

   Avec le Covid, ces entreprises voir secteurs se retrouvent très brutalement face à la réalité, face aux faits qui sont, comme nous le savons têtus.

  Ainsi que dire de la SNCF ? Après avoir fait durant les dernières années tourner en bourrique ses clients, grève après grève, droit de retrait et arrêt de travail surprise, elle se retrouve dans cet état de zombie, quémandant une énième subvention, un nouveau prêt qui ne sera jamais rembourser. Pourquoi ? Les clients ne sont pas revenus, plus lassés qu’excédés.

   Ce monde de la culture est dans une situation semblable. Ayant eu depuis de si longues années comme principal objectif de se faire financer par de l’argent plus ou moins public à grands coup d’exception fiscale, d’assurance chômage des intermittents, de financement du CNC, de subventions des régions, départements et ville, ayant trop souvent privilégié les engagements politiques nationaux ou internationaux, il a oublié les spectateurs, les clients. La tempête Covid est arrivé et le vide apparut.

lundi 10 août 2020

Ah ! Le charme des enquêtes en infectiologie !!

Nombreux sont les livres écrits sur ce sujet ! Ainsi la fièvre Q, dont l’origine est bactérienne, due à Coxiella burnetti. Ce germe fut découvert et isolé en Australie dans les années 1930 ; et la perspicacité du Dr Raoult lui a permis d’élucider le mystère de cette épidémie en 1996 : Bravo ! Tout le monde sait aussi que les bactéries n’ont absolument rien à voir avec les virus, et surtout avec le coronavirus 2 qui nous préoccupe ; déjà qui dit bactéries dit antibiotiques, qui « ne sont pas automatiques ». Et pourtant ; que ce coïncidences troublantes entre les deux germes ….. Avec une origine animale au départ, plus de moitié des fois asymptomatique ; mais parfois, rarement une allure de « grippe sévère ». Et le traitement de cette fièvre Q ? Un antibiotique est privilégié : la doxycycline ; mais certains lui préfèrent un macrolide clarithromycine voir .. azythromycine. Et la suite est toute aussi incroyable, car les recommandations actuelles conseillent hydroxychloroquine, ce si récemment célèbre Plaquenil® ; tout le monde peut le vérifier avec Google, le rationnel est assez étrange, une histoire de « vacuoles dont l’acidité diminue ». La conclusion que je vous propose est que la médecine en général, l’infectiologie en particulier, c’est vraiment passionnant, mais pas simple du tout ; et qu’il faut de très longues années avant de savoir qu’il est difficile d’avoir un avis.

mardi 16 juin 2020

La nouvelle toute puissance de la Justice

Ce qui est pathétique dans ce style d'information est la confirmation que le système démocratique, avec le cycle débat majorité lois et leurs application, est devenu inutile : il se trouve remplacer par la Justice, avec un grand J. Vu la colossale complexité des textes déjà publiés, on peut demander à la Justice son avis pour tout et n’importe quoi ; comme le pouvoir ne se refuse pas, la Justice va trancher, décider, rendre un avis qui sera par nature définitif, car une décision de justice n'as pas de limite dans le temps, ce qui est déclaré vrai par le juge l’est pour la nuit des temps. Si on a la ferme volonté d’obtenir ce que politiquement on veut, il n’est plus nécessaire de le demander aux gens, au peuple, tant au niveau national et qu’européen, en courant le risque d’être remis en cause à la prochaine élection; il est beaucoup plus rapide, direct, efficace de contacter un juge. Bien sur cela demande du temps et de l’argent, il faut souvent plusieurs étapes, mais pour les persévérants le résultat est garanti.

Certains vont dire, argumenter que le juge ne fait qu’appliquer la loi ? Et non ! Avec les innombrables textes existants au niveau de notre pays, il avait déjà le loisir de choisir celui qui allait servir le mieux son objectif, sa vision des choses ; et il peut aussi faire son choix dans les innombrables textes des niveaux géographiques supérieurs : européen voir mondiale avec l’ONU ; ou des niveaux juridiques transversaux, organisme regroupant des syndicats des associations ou comparables ; le Conseil Constitutionnel se le permet et il ne contredira pas ceux qui le font.

Et puis même s’il devait aller trop loin, argumenter sa décision d’une manière trop spéciale, voir en contradiction avec des lois qui expliciterait contre diraient son jugement, il restera toujours l’argument suprême : l’indépendance de la justice, comme si  notre pays était en danger d’un coup d’état ou d’un régime totalitaire.

Non, vraiment non, personne ne veut ni ne peut essayer de remettre en cause la toute puissance de la Justice apparue durant la deuxième partie du XX siécle.

Erare humanum est, perseverare diabolicum

Il y a déjà plus de 20 ans (Kyoto 1997) la question « Que faire face au réchauffement climatique du aux gaz à effet de serre ? » a été posé, et considéré comme majeure pour le monde ou plutôt l’espèce humaine.

Rapidement, le principe d’une stratégie et d’une prise en charge qui viendrait de « structures multinationales » en relation, dépendant plus ou moins de l’ONU a été choisi. D’innombrables comités ont été crées, de très nombreuses réunions et /ou congrès se sont déroulés,  des engagements, voir des traités, ont été signées par de très nombreux états : tout cela sans aucun résultat tangible. 20 ans après, il n’y a eu globalement aucune modification sur le niveau d’émission des « gaz à effet de serre, tous les objectifs définis n’ont pas été atteint. Le « pourquoi de cet échec » n’est pas mon propos, d’autres y travaillent, peut-être …. La question qu’il me semble utile et important de se poser est « pourquoi vouloir continuer à persévérer dans une méthode qui ne marche manifestement ? »

Que dirait-on d’un entraineur sportif qui continuerait à aligner une équipe quia déjà perdu 10 ou 20 matchs ?

Il nous reste deux solutions : 1/  soit trouver une autre solution, très différente et mieux la piloter ; 2/ soit dépenser, invertir les « milliers de milliards d’€ ou de $ » dans des mesures qui nous permettront de vivre malgré des degrés en plus.

L’erreur est humaine, seule la persévérance est diabolique

jeudi 28 mai 2020

La défiance scientifique …

Nos sociétés européennes se sont construites sur le siècle des lumières, ainsi appelé car il se proposait de « dépasser l'obscurantisme et de promouvoir les connaissances ». A partir du moment où tout scientifique est présumé ignorant ou menteur, où on demande aux juges de confirmer ou d’infirmer tout vérité déjà démontrée (cf. glyphosate), où chaque utilisateur de Google se croit diplômer du sujet sur le quelle il surfe, que et comment peuvent faire les « intellectuels et politiques (qui seraient) capables de remettre un ordre dans le désordre actuel » ?

dimanche 24 mai 2020

hydroxychloroquine et glyphosate

     Les débats, polémiques, affirmations concernant ces deux molécules sont désespérément comparables : la première DOIT être efficace et la deuxième DOIT être cancérigène. Et cela grâce à cette « anti logique » des années 2000 faites d’affirmations péremptoires, d’oppositions violentes et frontales entre personnes avec des accusations lourdes ; le tout dans un mode binaire coupable - innocent.

    Or la science n’est évidemment qu’un mélange de travail passionnant et d’humilité constante.

    Que penseraient les philosophes du siècle des lumières s’ils voyaient le résultat de leurs efforts ?


mardi 28 avril 2020

Les Héros du XXI siècle

               Dans la société, l’imaginaire grec, il y avait les Dieux qui dominaient le Monde et décidaient de tout depuis leur Olympe. Ils étaient suivis des Héros, ce qui se faisait de mieux dans le genre humain, car enfantés par un Dieu et une mortelle. Enfin les hommes et les femmes qui subissaient leur humble sort dans l’angoisse et la peur. Hercule reste le plus célèbre d’entre les Héros: il était l’exemple indépassable à suivre dans le monde Grec, puis Romain.

               Une récente émission de télévision a voulu proposer, nommer « trois Héros des temps modernes », stars comme on peut aussi dire en ce début de XXI siècle, mais le mot Héros a fait partie du titre de cette émission. Les personnes choisis ont été (pour la France ou le Monde je ne sais) dans l’ordre : Kylian Mbappé, Greta Thunberg et Bilal Hassani. Qu’on-t-ils fait pour sortir du lot, comment et pourquoi sont-ils devenus des idoles ? Examinons leurs profils.

               Le premier est l’archétype du jeune footballeur (20 ou 21 ans) hyper talentueux, attaquant que l’on ne peut arrêter et qui finit toujours par marquer des buts de légende ; de plus il faisait partie de l’équipe de France championne du monde en 2018, et cela à moins de 20 ans.

               Le deuxième nom est la porte-parole (plus ou moins autoproclamée) du sujet, du drame majeur de ce siècle, le réchauffement climatique, du haut de ses 16 ou 17 ans, elle en impose au monde entier.

               Le troisième nom est celui d’un chanteur, représentant la France pour le concours de l’Eurovision 2019 ; il est objectivement travesti, régulièrement habillé en femme avec des cheveux blonds platinés mi-longs.

               Ont-ils été les découvreurs d’inventions structurantes pour les hommes, comme ont pu l’être Newton ou Pasteur ? Ont-ils écrits des chefs d’œuvres qui resteront insurpassables, comme Hugo et Virgile ? Ont-ils montré un talent artistique insurpassable, comme Vinci ou Bach ? Ou montré des valeurs morales exemplaires ? Et bien non !!! Leurs mérites est plus intense et simple : ils font ce que l’on appelle désormais le « buzz » et qu’on appelait avant les « potins ». Mais sur quel sujet ? Et quels nouveaux paradoxes cela fait-il apparaitre ?

               Le footballeur est un jeune Africain, Français par droit du sol ; son habilité au jeu du football lui a déjà fait gagner plus d’argent qu’aucune personne de talent n’en n’aura jamais eu la possibilité, et cela va continuer durant encore 10 ou 15 ans. Face à cet exemple, à ce mirage, des dizaines de milliers de jeunes Africains, qu’ils vivent dans ce continent ou en Europe,  n’iront plus à l’école et taperons dans un ballon en cuir à longueur de journée en s’imaginant devenir une star ; un avenir misérable sans diplôme et un métier sans aucune qualification leur est promis. Et quand je dis « dizaines de milliers », je crains fort d’être en dessous de la réalité…   

                La jeune passionaria du réchauffement climatique connait, à 16 ans, tout sur tout et assène ses vérités à des adultes tétanisés ; elle ne va plus à l’école et n’y retournera jamais : sa connaissance est transcendantale. Et même si tout le monde sait instinctivement qu’elle n’est que la porte parole, le perroquet de certains collapsologues, tout le monde fait aussi semblant de croire, d’être persuadé qu’il ne sert à rien d’étudier, argumenter, critiquer face à une telle représentante de l’écologie : ceux qui vont considérer que l’école ne sert à rien seront de nouveau innombrables. Elle encourage tous les écoliers, lycéens du monde, à faire la grève des cours (l’école buissonnière comme on disait) tous les vendredis : c’est utile car c’est pour sauver la planète.

               Notre troisième héros donne dans la chanson, et il a été candidat au concours si nostalgique de l’Eurovision ; il affiche ostensiblement sa double condition de travesti et/ou transsexuel et son origine marocaine. Que cela soit par esprit de provocation ou pour défendre sa cause, le tout est condamné à l’échec. Il a quand même été sélectionné sur Internet pour représenter la France à ce concours de chant. Bien entendu, on ne parle jamais culture ou éducation dans on aborde le concours de l’Eurovision : on chante, c’est tout.

               Qu’ont-ils de commun nos trois héros des temps modernes ? Ils sont hors du champ de l’éducation ! Plus d’un siècle après Jules Ferry et son école « gratuite et obligatoire », pilier de la démocratie, nos nouveaux héros se plaisent et sont applaudis pour s’être mis délibérément du coté de l’ignorance et de l’absence de talent intellectuel ou moral.

               Mais peut-on reprocher à ces nouveaux héros de gouter sans retenue aux joies de la célébrité ? Aux plaisirs de la puissance et de la gloire ? Bien sur non ! Ceux qui doivent être critiqués sont les spectateurs devenus incultes, renonçant à la réflexion, au raisonnement, à l’éducation et au progrès ; ils ne voient pas la tombe qu’ils se sont creuser pour eux-mêmes et dans lequel ils sont en train de tomber, ravis et ébahis de leur bonheur.


mercredi 15 avril 2020

Les « deux » OMS

   Les « deux » OMS

               Depuis les années 50, l’OMS a combattu avec succès, éradiqué de nombreuses maladies infectieuses, qu’elles soient virales, bactériennes ou parasitaires ; en faire la liste serait trop long; au final, les mortalités des enfants et des adultes dues à ces maladies ont été fortement réduites, avec comme conséquence une forte augmentation de la population mondiale.  Mais tout cela ne s’est fait, n’as pu se faire qu’avec le calme, le travail  et le silence des anonymes qui œuvraient pour le bien des gens, des personnes.

               Mais parfois, trop souvent, les feux de l’actualité, la lente torture de l’information et la dictature de la TV lui ont été néfastes, car l’OMS n’est aussi que le miroir aux alouettes des autorités gouvernementales, et elle doit obéir à ces « donateurs » qui tout d’un coup veulent que les choses existent comme ils voudraient que cela soit.

               Ainsi, durant les années 1990, et alors que le SIDA était la crise pandémique virale mondiale, on a vu et entendu des responsables de l’OMS valider qu’il n’y avait aucun cas dans  les pays dit de « tourisme sexuel » en Asie du Sud-est ou dans d’autres pays ou l’Islam est religion d’état, et ces mêmes responsables ont confirmer que l’Afrique (naturellement  avide subventions et autres dons) allait voir sa population disparaitre à cause du VIH.

               Par nature, de part son fonctionnement, le mode de désignation de ses hauts responsables, l’OMS s’est toujours montré tétanisé et médiocre sur les problèmes et sujets brulants ; elle se voit et se doit d’osciller entre obéissance, servilité et finalement veulerie.

               La pandémie du Covid19 n’est que sa énième défaite, faillite de l’OMS face aux états sur un sujet politiquement insoluble ; que peuvent faire ses dirigeants face aux puissants du monde ? Voulez vous un exemple ?  Fin 2019, alors que la pandémie avait commencé en Chine, Taiwan prouvait que la transmission interhumaine était fréquente ; l’OMS ignora ce fait, fut contrainte à l’ignorer car Taiwan est exclu de l’OMS à cause de la Chine.

               En guise de conclusion : laissons les hommes d’esprit travailler !!!     


vendredi 6 mars 2020

Coronavirus en Mars 2020, la revanche des élites ?

               Ils étaient devenus les bannis, maudits, les victimes expiatoires de tous nos problèmes, que ceux-ci soient existentielles ou non : je parle des élites, ce ceux qui nous gouvernent et ont le pouvoir et le savoir de nous dire quoi faire dans notre si chère vie ; et aussi de ceux qui savent, qui prétendent savoir, mais qui sont sous la coupe de financiers malfaisants, et nous inondent  de médicaments toxiques et vaccins dangereux.

               Et le coronavirus 2ème épisode est arrivé, et tout s’est interverti ! Les politiques font ce qu’il faut et la chimie et les vaccins sont appelé au secours pour sauver l’humanité……..


mardi 3 mars 2020

Psychose ? Hystérie ? Hallucinations ?


Depuis pas mal d’années, on proclame tout les jours aux Français que les vaccins et autres produits chimiques sont très dangereux, que les  OGM, glyphosate et autres pesticides sont cancérigènes, et que (de plus) nos experts et autres autorités de tutelle sont soit vendues aux « financiers de Wall Street » soit des détraquées sexuels. Donc, quand un problème que l’ont pourrait comparer à la peste noire arrive (un tiers des Français morts) dont notre inconscient collectif garde le souvenir arrive, qui peut ne pas se laisser envahir par ses phantasmes cachés ? Car si aucune des structures civiles de la cité n’as plus de crédibilité pour lutter, et si aucune des solutions établis et validées n’est recevable, c’est le désastre promis par les textes messianiques qui s’impose dans notre angoisse !!!
PS Et dire que nous sommes la nation de l’école pastorienne …………..         

mardi 21 janvier 2020

La Malédiction de la Com’


Dans notre monde moderne, il est facile de communiquer, les outils et les auditeurs sont d’un accès facile; il est possible d’être au courant de tout sur tout en quelques secondes; quoi de plus simple pour un homme politique d’user de toutes ces facilitées !
Quelque soit le temps, le moment, nous avons le spectacle quotidien d’hommes politiques sur tous les fronts : la com’ se porte très bien. Il faut occuper le terrain (mais n’est pas une expression à connotation guerrière ?) dire ce que l’on va faire pour réussir; enfin, ce qu’il faudrait faire ; et le proclamer très souvent. Il leur est interdit de donner l’impression d’être passif, attentif voir de laisser entendre « qu’on n’y peut rien » devant le déchaînement sans cesse médiatiser des malheurs du monde.
Dans toutes les bonnes écoles de management, là on apprend comment réussir à construire un projet, il est dit et répété qu’il faut « dire ce que l’on va faire » et puis après « faire ce que l’on a dit » ; une autre variante est « réflexion – action – contrôle ».
Tout le monde sait aussi que si la com’ permet de gagner du temps, trop de monde fait très bine semblant d’ignorer que ces discours, ce doux breuvage qui procure une sensation inégalable de maîtriser les mots en attendant d’agir, est aussi un incomparable moyen de repousser à demain ce qui pourrait, devrait être aujourd’hui.
Face à un problème, et cela d’autant plus que celui-ci n’as été ni prévu ni anticipé, il y a de plus en plus l’illusion qu’un « bon coup de com’ » (mêlé à une dose de pédagogie) pourrait non pas le résoudre, mais au moins en décaler l’échéance du naufrage. Et parfois, souvent, cela marche ! Une grande déclaration (ce bon coup de com’) est lancée, des actions sont promises, des budgets apparaissent, les mots stratégique, prioritaire, important, tournent en boucle pendant quelques heures, voir quelques jours…..
Bien sur, ceux qui affirment, communiquent, sont sans doute (peut-être) de bonne foi, mais nous savons tous que leur secret espoir est que l’on passe à autre chose….
Et c’est bien là que la malédiction commence, car les vastes et stratégiques plans ne seront jamais (car ils ne le peuvent pas) être réaliser ; dès que l’incendie sera un tant soit peu éteint, on activera une commission, on nommera un groupe projet et un nouveau cadavre rejoindra un nouveau placard ; et cela jusqu’à sa résurrection, car les faits restent têtus.
Et les problèmes non-résolus restent sans solution …..

mardi 14 janvier 2020

Le poison est dans la dose


C’est avec cette phrase que mon prof de toxicologie commençait ses cours en début d’année, avec cette parabole : si une personne boit 10 litres d’eau en 10 minutes, il a 50 % de chance de faire une hypokaliémie entraînant des troubles du rythme cardiaque mortels. Tous les principes de la toxicologie étaient posés : nom du poison = eau ; voie d’administration = orale ; dose = 10 litres ; rythme d’administration = uni dose ; durée d’administration = 10 minutes ; risque = la mort ; cause du risque = hypokaliémie ; intensité du risque = 50%. L’eau est-t-elle un toxique ? Mauvaise question ; car le poison est dans la dose : CQFD. Ce type de démarche scientifique est évidemment devenu bien rare aujourd’hui, quand tout devient tragique et passionnel.