On définit une entreprise comme « zombie » quand elle continue d’exister, fait semblant d’assurer sa fonction alors que tous le monde qu’elle est plus ou moins en état de mort cérébral et n’a plus aucun avenir. Cependant, dans notre beau pays, des aides et subventions au niveau local ou national, la maintiennent dans un état théorique d’activité mois après mois, parfois sur plusieurs années. Chacun sait l’issue finale, mais fait semblant de faire comme si rien de négatif ne pouvait arriver ; et puis on attend.
Avec le Covid, ces entreprises voir secteurs se retrouvent très brutalement face à la réalité, face aux faits qui sont, comme nous le savons têtus.
Ainsi que dire de la SNCF ? Après avoir fait durant les dernières années tourner en bourrique ses clients, grève après grève, droit de retrait et arrêt de travail surprise, elle se retrouve dans cet état de zombie, quémandant une énième subvention, un nouveau prêt qui ne sera jamais rembourser. Pourquoi ? Les clients ne sont pas revenus, plus lassés qu’excédés.
Ce monde de la culture est dans une situation semblable. Ayant eu depuis de si longues années comme principal objectif de se faire financer par de l’argent plus ou moins public à grands coup d’exception fiscale, d’assurance chômage des intermittents, de financement du CNC, de subventions des régions, départements et ville, ayant trop souvent privilégié les engagements politiques nationaux ou internationaux, il a oublié les spectateurs, les clients. La tempête Covid est arrivé et le vide apparut.
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