On dit, j’ai lu dans la presse,
que ces produits pourraient être utiles et pourquoi pas efficaces contre cette
nouvelle épidémie : Covid 19. En fait j’ai eu une expérience de ces
molécules. Imaginons, revenons aux années 60, voir 70. Les principes, études,
données médicales demandées pour commercialiser un nouveau médicament étaient
très simples, on dira limitées ; et une à deux lettres d’un mandarin
suffisait à obtenir le cesam, le Visa, ancêtre de l’AMM : autorisation de
mise sur la marché. En ces années là, il suffisait d’une, lettre d’un patron
hospitalier disant, résumant son expérience avec une formule type « j’ai
utilisé ce produit sur un nombre conséquent de malades et en ait été pleinement
satisfait », le tout accompagné d’une intuition pour mettre sur le marché
et vendre, à un prix très faible (quelques dizaines de centimes d’Euro) plus ou
moins n’importe quoi. Il se trouve que deux laboratoires avaient dans leurs
armoires (et en même temps !!!) deux très vagues dérives des « huiles
essentielles », c’est-à-dire de nos si chères plantes aromatiques du sud
de la France. Par une succession de coïncidences, chances, elles ont obtenus
comme mode d’action le fait d’être antiviral, bingo ! Il s’agissait du
clofoctol et du xibornol, soir Octoféne ® et Nanbacine® comme nom commercial. Durant
la fin des années 80 ravagées par le SIDA, j’avais pris un rendez-vous avec un
de mes « chers professeur » pour lui proposer s’il serait possible
d’expérimenter ces deux molécules contre cette maladie, après tout des
antiviraux contre le (les si nombreux) virus HIV semblaient intéressants,
non ? Il m’a répondu, avec une expression mi-amusée et un peu condescendante :
avez-vous lu leurs dossiers ? Bien sur je m’y attachais dès le lendemain ;
mais cela ne pris que très peu de temps : il n’y avait RIEN. C’est certain
qu’il le savait, car franchement, un (des) produit qui pourrait vraiment contrer
les virus, cela se saurait. En conclusion, j’espère que Pasteur ne retournera
pas dans tombe devant tant de ……………………. censuré
vendredi 26 mars 2021
Octofene et Nanbacine, toute ma jeunesse !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire