lundi 25 février 2019

L’homme n’est pas un animal comme les autres


On trouve régulièrement  des articles déclarant, et avec un aplomb certain, et sous couvert de considérations physiologiques sur l’ADN par exemple, que finalement, entre toute les espèces qui existent  sur terre, il n’y aurait pas tant de différence que d’autres l’estiment, que l’ADN commun est très important, de l’ordre de « x » %, qu’il existe de nombreuses similarités entre l’homme et le singe ; bref en un mot comme en mille : l’homme est un animal comme tan d’autres.
D’abord si on parle d’ADN, quelques réflexions : l’homme a 99% d’ADN commun avec le singe et aussi 85% avec la mouche drosophile, autre espèce très étudiée par les chercheurs ; et alors ? Avec les données actuelles, avec ce que l’on sait de l’ADN, cela prouverait quoi ? Quand on dit d’une manière péremptoire que les chercheurs connaissent tous de notre ADN, qu’ils l’ont déchiffré, cela veut juste dire que l’on connait la position des différents acides aminés, alignés l’un derrière l’autre, mais rien de plus. La meilleure image que je connaisse sur ce sujet est que nous avons déchiffré un livre, mais qu’il nous manque le dictionnaire : aujourd’hui cela ne nous sert à rien. Un deuxième exemple : on sait depuis quelques années que notre ADN contient « beaucoup » d’ADN de virus ; combien ? Décrire des pourcentages d’ADN ne sert à rien
Les considérations sur les différents d’alimentation que font certains ne nous avancent pas vraiment, il y a longtemps que l’on n’assemble plus les espèces sur leurs habitudes alimentaires ; sinon le criquet et la vache, deux espèces très friandes d’herbes vertes et grasses devraient se retrouver dans la même catégorie.
Passons aux choses sérieuses, les sentiments, expressions et autres moyens de montre aux autres ce qui se passe au profond de nous-mêmes ; les animaux souffrent et savent nous montrer des sensations d’attachement : c’est clair et tous les possesseurs d’animaux domestiques, de compagnie ou apprivoisés le savent ; la question est : peut-on comparer ces faits objectifs avec ce qui découlent de l’intelligence et des passions que l’on connait de l’homme et qui en est une des caractéristiques les plus fondamentales ? Il est possible de discuter, disserter à l’infini sur cette question, et sans en apporter de réponses.
Alors, prenons des analogies, des considérations générales ; mon argumentation passera par les conséquences nobles ou ignobles de ce que l’on peut imaginer les conséquences de la nature humaine dans sa propre vie et celles de ses voisins. Pour ce qui est du positif, citons l’art et la religion : a-t-on jamais vu une œuvre d’art venant d’un animal ? Que cette œuvre soit visuelle, acoustique ? Tout en pouvant définitivement affirmer  la négative pour le littéraire. Le thème de la religion nous approche des cotés positifs ou négatifs ; car que le sache, on n’as jamais vu un animal adorer une divinité, construire un temple et imaginer, rationaliser l’immortalité ; mais on n’as aussi jamais vu un animal faire un quasi génocide de ses proches pour des idées, des concepts, des dieux.

Non, plus j’y pense, plus je suis convaincu que l’homme n’est pas, n’as jamais été et ne sera jamais un animal comparables à tous les animaux, voir à ceux que l’on appelle supérieures ; il as été, est et restera toujours une dimension mystérieuse qui le différencie ; quand à appréhender, visualiser et définir exactement cette exception, je ne m’y lance pas !

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