On
trouve régulièrement des articles
déclarant, et avec un aplomb certain, et sous couvert de considérations
physiologiques sur l’ADN par exemple, que finalement, entre toute les espèces
qui existent sur terre, il n’y aurait
pas tant de différence que d’autres l’estiment, que l’ADN commun est très
important, de l’ordre de « x » %, qu’il existe de nombreuses
similarités entre l’homme et le singe ; bref en un mot comme en
mille : l’homme est un animal comme tan d’autres.
D’abord
si on parle d’ADN, quelques réflexions : l’homme a 99% d’ADN commun avec
le singe et aussi 85% avec la mouche drosophile, autre espèce très étudiée par
les chercheurs ; et alors ? Avec les données actuelles, avec ce que
l’on sait de l’ADN, cela prouverait quoi ? Quand on dit d’une manière
péremptoire que les chercheurs connaissent tous de notre ADN, qu’ils l’ont
déchiffré, cela veut juste dire que l’on connait la position des différents
acides aminés, alignés l’un derrière l’autre, mais rien de plus. La meilleure
image que je connaisse sur ce sujet est que nous avons déchiffré un livre, mais
qu’il nous manque le dictionnaire : aujourd’hui cela ne nous sert à rien.
Un deuxième exemple : on sait depuis quelques années que notre ADN contient
« beaucoup » d’ADN de virus ; combien ? Décrire des
pourcentages d’ADN ne sert à rien
Les
considérations sur les différents d’alimentation que font certains ne nous
avancent pas vraiment, il y a longtemps que l’on n’assemble plus les espèces
sur leurs habitudes alimentaires ; sinon le criquet et la vache, deux
espèces très friandes d’herbes vertes et grasses devraient se retrouver dans la
même catégorie.
Passons
aux choses sérieuses, les sentiments, expressions et autres moyens de montre
aux autres ce qui se passe au profond de nous-mêmes ; les animaux
souffrent et savent nous montrer des sensations d’attachement : c’est
clair et tous les possesseurs d’animaux domestiques, de compagnie ou apprivoisés
le savent ; la question est : peut-on comparer ces faits objectifs avec
ce qui découlent de l’intelligence et des passions que l’on connait de l’homme
et qui en est une des caractéristiques les plus fondamentales ? Il est
possible de discuter, disserter à l’infini sur cette question, et sans en
apporter de réponses.
Alors,
prenons des analogies, des considérations générales ; mon argumentation passera
par les conséquences nobles ou ignobles de ce que l’on peut imaginer les
conséquences de la nature humaine dans sa propre vie et celles de ses voisins.
Pour ce qui est du positif, citons l’art et la religion : a-t-on jamais vu
une œuvre d’art venant d’un animal ? Que cette œuvre soit visuelle, acoustique ?
Tout en pouvant définitivement affirmer la
négative pour le littéraire. Le thème de la religion nous approche des cotés
positifs ou négatifs ; car que le sache, on n’as jamais vu un animal
adorer une divinité, construire un temple et imaginer, rationaliser l’immortalité ;
mais on n’as aussi jamais vu un animal faire un quasi génocide de ses proches
pour des idées, des concepts, des dieux.
Non,
plus j’y pense, plus je suis convaincu que l’homme n’est pas, n’as jamais été
et ne sera jamais un animal comparables à tous les animaux, voir à ceux que l’on
appelle supérieures ; il as été, est et restera toujours une dimension mystérieuse
qui le différencie ; quand à appréhender, visualiser et définir exactement
cette exception, je ne m’y lance pas !
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