Mon propos n’est pas de rappeler ce
qu’est ou n’est pas l’antisémitisme ou l’antisionisme ; mais de regarder,
d’analyser ce qui est arrivé aux pays, structures qui l’ont été ouvertement, publiquement,
sans état d’âme : que sont devenus ces pays ?.
Dans un passé récent, nous avons,
après l’accord Israël-Egypte, ce qui s’est appelé le « front du Refus »
soit l’Irak, la Syrie et la Libye : l’antisémitisme version antisionisme était
leur valeur fondamentale. Depuis, l’Irak a connu une suite de guerre avec d’abord
l’Iran, puis la guerre du golfe, la guerre dite de « Bush » : au
minium un million de morts ; depuis 2011, la Syrie a connu une terrible guerre
civile, ainsi que la Libye à un degré moindre : plusieurs centaines de
milliers de morts.
Un peu plus loin dans le temps, l’Allemagne
a pratiqué l’antisémitisme comme point central de sa politique, tué des
millions de juifs et a perdu entre 5 à 8 millions de ces citoyens dans la
deuxième guerre mondiale ; le pays mettra encore très longtemps à s’en
remettre.
L’empire tsariste de la fin du XIX
siècle s’est livré à un antisémitisme structuré, ses services ont crée les « Protocoles
des sages de Sion » et puis il est tombé dans une horrible guerre civile
qui a vu l’apparition du soviétisme au prix de millions de morts.
Nous pourrions continuer à
remonter le temps avec l’Espagne du XV au XVIII, antisémite et pratiquant l’inquisition
contre ses citoyens ; les guerres des croisades commencés par des pogroms
et finissant dans des bains de sang…..
L’antisémitisme se révèle très
souvent pour ses propagandistes, ceux le soutiennent et le diffusent, une
idéologie mortifère, suicidaire
autodestructrice au cours duquel la mort est omniprésente. Tout se passe comme
si le violent discours de haine se retournait contre les ceux l’ont proclamés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire